FICHE THÉMATIQUE
L’agriculture et le paysage
Une agriculture riche et bien établie
C'est d'abord grâce à la diversité géographique du territoire que l'agriculture est si importante et variée: haute et basse altitude, plaine ou pente, nature des sols... sont tous favorable à des cultures ou élevages différents. L’activité principale est l’élevage de bétail (45 % des exploitations), suivie de la culture de céréales et maïs (20 % des exploitations) et du maraîchage (16 % des exploitations).
Volailles (viande et œufs) | 42200 |
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Bovins (viande et lait) | 16146 |
Ovins (viande et lait) | 2672 |
Caprins | 870 |
Equins | 578 |
Apiculture | 505 |
Porcins | 155 |
Prairies et fourrages | 10332 ha |
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Céréales | 3722 ha |
Fruits | 569 ha |
Noix | 190 ha |
Légumes | 82 ha |
Vignes | 7 ha |
Une agriculture tributaire mais aussi ouvrière du paysage
L’agriculture et le paysage dépendent l’une de l’autre.
C’est d’abord l’agriculture qui s’adapte à la nature des sols. Les grandes plantations de céréales et de maïs par exemple, s’installent sur de grandes étendues plates et situées à proximité de cours d’eau, car elles permettent d’utiliser des machines agricoles, d’arroser généreusement les cultures, et de produire en grandes quantités. Au contraire, les petits élevages de bétail occupent les petits champs pentus délaissés, qui fournissent la nourriture suffisante pour faire pâturer les animaux mais sont difficiles à exploiter.
L’agriculture modifie ensuite le dessin des paysages : les haies plantées entre deux champs, la couleur des épis de blés qui sont cultivés, les grands bâtiments agricoles dispersés… viennent tous composer le paysage comme dans une peinture. L’agriculture offre ainsi à voir des paysages diversifiés et en lien avec leur environnement proche.
Il arrive parfois qu’agriculture et paysage ne soient pas en harmonie. Avec l’évolution des métiers et des pratiques agricoles, on construit par exemple des bâtiments plus grands, plus nombreux, et avec des matériaux industriels qui s’intègrent mal au paysage et viennent perturber le tableau rural idéal.
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Légende
Les grands ensembles agricoles
- petites surfaces difficiles d’accès et pentues, vallée resserrée
- élevage dominant (pâturages) et polyculture
- paysage rural, petits villages, hameaux et fermes dispersées
- grandes étendues bien desservies et parfois irriguées, culture mécanisée
- grandes cultures de céréales et maïs dominante, maraîchage, nuciculture
- agriculture cohabite avec l’urbanisation (villes et villages)
- petites surfaces pentues, coteaux sud particulièrement bien exposés au soleil
- maraîchage et polyculture
- agriculture cohabite avec l’urbanisation (villes et villages)
- moyenne montagne (forêt, roches, pentes et plateaux d’altitude)
- élevage (alpage) et sylviculture
- paysage rural, petits villages, hameaux et fermes dispersées
Des paysages agricoles menacés
Le Pays Voironnais compte plus de 500 exploitations agricoles, mais le nombre d’agriculteurs baisse chaque année. Lorsque les terres sont abandonnées, elles laissent place à la nature (forêt…) ou à l’urbanisation qui s’étend toujours plus ; on parle alors de déprise agricole. Pour conserver la qualité des paysages du Pays Voironnais, il faut veiller au juste équilibre entre les espaces agricoles, les espaces construits et les espaces naturels.
Sources
Ministère de l’agriculture et de l’alimentation -Agreste, Recensement agricole, 2010
Site institutionnelINSEE, La lettre – Portrait du Pays Voironnais, 2014
Site institutionnelSchéma de secteur du Pays Voironnais (2015)
Document d’urbanismeCharte agricole du Pays Voironnais (2015)
Document d’orientationService d’information géographique du Pays Voironnais
Outil cartographique